19 June 2007

Obligations sociales

Samedi dernier, en compagnie de ma très chère Houta, en sirotant une boisson bien fraiche, une conversation bien interessante eut lieu (du moins, on a commencé, mais elle a été interrompue). On avait commencé à parler du concept d'obligations sociales, de choses qu'on devait faire parce que "c'était la chose à faire". En Tunisie, il y a beaucoup de situations où on se sent obligé de faire x pour faire plaisir à ses parents, à son conjoint, à ses beaux parents, etc...

Parfois, ce concept (makkhidht khater as we call it) est bien parce que nous vivons dans une société qui n'est pas (encore) individualiste. On a besoin parfois de mettre un peu à l'écart nos sentiments pour le bien du "groupe". Nous tenons compte des sentiments des autres. Nous faisons des efforts pour que le futur beau fils de notre oncle ne se sente pas exclut, nous allons visiter, nous sortons, nous visitons, nous parlons, etc. etc...

Mais .... parfois, il y a quelqu'un qui est dans l'obligation de faire plaisir aux autres, sans que toutefois que les autres réciproquent. En fait, ce n'est même pas une question de donner sans recevoir. C'est vraiment le fait de donner parce qu'on "doit", de faire quelque chose à contre coeur, et être dans une situation inconfortable contre son grés. C'est pour tout cela que je dis : f*ck 'em. Rien ni personne ne devrait m'obliger à un age adulte et avancé de faire qq chose contre mon gré simplement parce que c'est "comme ça".

Ce n'est certainement pas facile par moments, parce que clairement on irait contré le courant... Et alors? Telle est la vie... Et si on ne veut pas finir comme copie conforme aux 10 millions de tunisiens, il faut avoir la peau dure et tenir tête. Like I said, ce n'est pas facile de se comporter comme on veut vraiment, et s'habiller comme on veut, et en fin de compte, vivre ou être comme on veut. Mais il faut aussi réaliser que nous n'avons qu'une vie, qu'elle est courte et instable, et surtout qu'elle peut prendre fin à tout moment.

Pour reprendre les mots de Renton (Trainspotting) : Choose life.

3 comments:

Anonymous said...

As you see baby JoJo, nobody has posted a comment on your thread!!! and you know why???? BECAUSE THEY DID NOT GET IT!!! Khater fi tounes "mékhthit el khatir" radh3ouhélna fil 7liiiib! It's hard to live in Tunisia without "Mékhthit el Khatir"! people will get mad at you otherwise and ymiddou wijh eddouddou! Between us, YIDDHOM ... hehehehe I personally hate it! and I use it only with my parents! and still!!! for example, I have to call all my aunts and uncles to wish them a happy holiday!!! why am i supposed to do it if their children don't do the same!!!??? my father tells me that I should not compare myself to them!!! Eh bein JE SUIS DESOLEE HABBOUB!!! pffff ... ti yrou7ou bkolhom!!! Bye the way JoJo, enti tawwa talla3tli el sokker with this subject!!!
Ti akahaw, rabbi ysabbarna hehehehehe

El Houta!! :):):)

Anonymous said...

Nous avons tellement l'habitude de te lire en anglais que le francais nous a paru comme du chinois :-))

Pur en revenir a ton article, et à mon humble avis, c bien cette notion de makhedht khater. Ca permet au moins de revoir la grande famille en de rares occasions ...

Téméraire said...

C'est bien de se rebeller contre les traditions mais un minimum de makhedht khater est nécéssaire. La vie est ainsi faite dans notre contrée, il y a des obligations sociales auxquelles on doit s'abaisser.